Trois plaintes par trois jeunes filles qui ne se connaissent pas. Les faits remontent à 2013 entre les mois de février et d'avril. À trois reprises, trois jeunes victimes racontent la même histoire, avec comme point fixe de l'enquête un prénom, celui de l'agresseur. Un homme, majeur de 24 ans à l'époque s'approche de ses futures "proies", essaient de les séduire. N'y parvenant pas, il croise ses futures victimes et il utilise à ce stade la violence pour abuser sexuellement des lycéennes rencontrées autour de la cité scolaire d'Alès et du McDonald's du centre-ville.
Trois faits en trois mois qui ont mis des années à permettre une identification formelle de l'auteur des faits. Puisqu'il faut attendre 2021 et une autre procédure de violences à l'encontre du même suspect pour que les trois viols de 2013 finissent par rebondir judiciairement. Un procès a eu lieu cette semaine, devant la cour départementale à Nîmes. Le mis en examen risquait jusqu'à 20 ans de réclusion, il écope de 18 ans, alors que l'avocat général Bertrand Baboulène avait requis 16 ans.